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Nos conseils pour réussir une bonne torrée neuchâteloise

La torrée est dans l'ADN des habitants du canton de Neuchâtel. D'où vient cette tradition? Quelles étapes faut-il respecter? Le roi de la torrée répond.

18 oct. 2017, 11:26 / Màj. le 18 oct. 2017 à 12:00
Ancien garde forestier du Locle, Charles-Henri Pochon (à gauche) est présenté par certains comme le roi de la torrée.

Ne bougez plus, on a trouvé le sujet qui unit les habitants du Bas, du Haut et des Vallées: l’avenir du canton se niche dans le saucisson, plus précisément celui qui, en automne, se cuit sous la braise. La torrée est une institution neuchâteloise dont Charles-Henri Pochon, ancien garde forestier du Locle, dit ceci: «Ce qui est génial, c’est qu’elle joint l’utile à l’agréable. Utile puisqu’il s’agit de nettoyer le pâturage au profit du bétail, agréable car elle donne lieu à un moment particulièrement convivial.»

Rien à voir ou presque, donc, avec une banale grillade. «Je n’ai rien contre l’utilisation d’une grille, qui donne une consistance croquante et un goût agréable au saucisson. Mais avec une cuisson dans les braises, à l’étouffée, on obtient une viande juteuse qui est encore meilleure. Sans compter qu’on fait perdurer une tradition ancestrale» – la torrée figure même sur la liste des traditions vivantes...

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