Quel a été le rôle des chercheurs de l’Unine dans le développement du test (lire l’encadré) développé avec vos collègues du Canada, de France et de Belgique?
Dans le cadre de leur formation, une dizaine d’étudiants de master en logopédie de plusieurs de ces universités partenaires, dont celle de Neuchâtel, ont fait passer une première version du test à une centaine de «cobayes». Seules des personnes en bonne santé, n’ayant par exemple jamais subi d’accident vasculaire cérébral ou de commotion cérébrale, y ont participé. Au préalable, il a fallu élaborer les questions et les tâches à soumettre aux futurs usagers du test. Pour élaborer les questions et les tâches à demander à la personne évaluée, nous avons identifié dans la littérature scientifique les domaines et les habiletés linguistiques les plus fréquemment affectées dans les maladies neurodégénératives.
Quel rôle a joué l’Hôpital neuchâtelois (HNE)?
En collaboration avec l’HNE, une étudiante en...