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Du français, de la volonté et des sous

Le canton de Neuchâtel met en place un projet-pilote d’intégration et de formation pour jeunes migrants allophones. L’Etat compte sur la participation des entreprises.

25 oct. 2016, 05:54
Ein Schueler lernt im Schulunterricht anlaesslich einer Medienkonferenz der Peregrina-Stiftung, einer Stiftung fuer die Unterbringung und Betreuung der Asylsuchenden in den Durchgangsheimen des Kantons Thurgau, aufgenommen am Montag, 6. Juli 2015 in Weinfelden. Seit 2014 verzeichnet die Peregrina-Stiftung eine Zunahme von unbegleiteten minderjaehrigen Asylsuchenden, kurz "UMA". (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ ASYL PEREGRINA-STIFTUNG

Confronté à un afflux de requérants d’asile, le canton de Neuchâtel a décidé de mettre sur pied, depuis la rentrée scolaire, un projet-pilote en matière d’intégration et de formation de jeunes migrants (âgés de 16 et 18 ans).

Baptisé «My connection» et soutenu par la Confédération, il doit permettre à ces allophones qui ne sont plus en âge de scolarisation de réaliser un apprentissage en entreprise tout en apprenant le français.

«Nous avons quatre jeunes dans le ‘pipeline’. Le patron d’une petite PME a accepté de prendre un Pakistanais pour un stage d’une semaine. Pour le reste, nous sommes encore en phase de conceptualisation, mais à terme, nous aimerions pouvoir générer dix à vingt contrats d’apprentissage par année», explique Laurent Feuz, le chef du Service des formations postobligatoires. Ce qui comblerait une partie des offres d’apprentissage ne trouvant pas preneur, «on en a compté 67 à la dernière rentrée scolaire»...

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