Le 17 décembre était le seul dimanche de l’année lors duquel le commerce de détail était autorisé à travailler. A Neuchâtel, le bilan est contrasté.
Chez ces commerçants, l’unité de mesure officieuse de la fréquentation, c’est «le samedi». Meilleur jour de la semaine, il sert de jauge pour les événements exceptionnels comme une ouverture dominicale. Alors, ce dimanche a-t-il fait mieux, ou moins bien qu’un samedi?
Matin chagrin
Au centre commercial Coop de la Maladière, en fin de matinée, Sylvia Bracher, directrice, s’attend à «un petit samedi».
Il y a du monde attablé dans tous les bistrots du centre, mais les boutiques font peu d’affaires. «Est-ce qu’on a vu des gens? Des gens qui passent, oui!», dit par exemple cette vendeuse de vêtements. Dépitée? «Pas vraiment. C’est pas si mal que ce soit un peu calme pour les clients».
Pendant ce temps, au centre-ville, c’est le grand...