A partir du 1er novembre, vous serez un homme «libre». Comment appréhendez-vous ce moment?
Didier Burkhalter: Je pense que la liberté est l’oxygène de la vie. J’ai donné, librement, toutes mes forces à la vie politique et, en particulier, à l’engagement au gouvernement de la Ville puis du pays. A la fin de cet engagement actuel au Conseil fédéral, mon épouse et moi-même souhaitons, librement, ouvrir une autre page de notre vie.
Je me sens déjà très libre. La liberté c’est de pouvoir décider ce que l’on veut faire. Conseiller fédéral, c’est une fonction qui prend beaucoup, c’est une seconde peau. A un moment, j’ai ressenti le besoin d’arrêter tout ça.
J’ai reçu un certain nombre de propositions pour l’avenir. Mais je ne me suis pas penché sur cette question. Ma tâche m’occupe complètement jusqu’au 31 octobre. Après, une chose est sûre, je ferai très attention à ce que...