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Des urgences plus efficaces depuis le transfert du 144 sur sol vaudois

Massage cardiaque ou accouchement assistés à distance: le Conseil d’Etat neuchâtelois présente des cas concrets où l'externalisation du 144 à Lausanne a été salutaire.

26 mai 2016, 17:48
A Lausanne, le travail des régulateurs de la centrale du 144 permet aux Neuchâtelois de bénéficier d'urgences plus efficaces.

Les Neuchâtelois l’avaient accepté en votation populaire: la centrale d’appels d’urgence du 144 a été transférée à Lausanne en janvier 2015. Après un an d’externalisation, le Conseil d’Etat veut prolonger cette collaboration pour au moins cinq ans. Il estime qu’une solution interne au canton serait moins adéquate. Le nouveau système d’engagement des ambulances est-il si efficace?      

Le 27 mai 2015, un jeune Neuchâtelois, sportif et en apparente bonne santé, est victime d’un arrêt cardiaque. Son amie a le sommeil léger. Un râle et l’immobilité de son compagnon la réveillent. Elle alerte sa voisine de palier et contacte le 144. 

Paniquée, l’amie du jeune homme parvient tout de même à écouter les instructions téléphoniques du régulateur basé à Lausanne, qui envoie une ambulance avec feux bleus et sirène. Le régulateur assiste la jeune femme pour effectuer un massage cardiaque, jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. 

Le jeune homme reprend vie progressivement. La réanimation est ensuite poursuivie par les professionnels arrivés sur place. Le Neuchâtelois est hospitalisé. Il est totalement amnésique et les médecins craignent de graves séquelles. Après 48 heures, il commence à recouvrer la mémoire. Après quelques jours, il sortira rétabli de l’hôpital. 

Amélioration considérable 

Une année après avoir transféré la centrale du 144 à Lausanne,  le Conseil d’Etat neuchâtelois n’hésite pas à rapporter des exemples d’interventions heureuses où le nouveau dispositif vaudois a clairement «permis de sauver des vies», selon le conseiller d’Etat Laurent Kurth, chef du département de la Santé. «La régulation effectuée par des professionnels de la santé représente une amélioration considérable par rapport à celle effectuée auparavant par des personnes ne venant pas du monde des soins», se réjouit le ministre. 

Il souligne également le gain de temps important qu’apporte le nouveau système. Pourtant, des critiques s'élèvent contre les coûts de ce dispositif. 

Davantage d'informations à lire vendredi dans L'Express et L'Impartial 

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