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Des jeunes Neuchâtelois laissés sur le carreau après l'école obligatoire?

Cette année, il y a davantage de jeunes Neuchâtelois qui n'ont pas trouvé de solution scolaire ou professionnelle au terme de l'école obligatoire. Un syndicat d'enseignants dénonce l'attitude du Département cantonal de l'éducation. La conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti s'inscrit en faux contre la vision du syndicat: "Nous ne laisserons jamais tomber un seul jeune!"

07 juil. 2017, 11:46
/ Màj. le 07 juil. 2017 à 12:15
Dans les couloirs de l'Ester, à La Chaux-de-Fonds.

"Les vacances s'annoncent amères pour les élèves de 11e année Harmos sans solution" (au terme de leur scolarité obligatoire), indique le syndicat d'enseignants SSP dans un communiqué diffusé ce vendredi. "La situation est préoccupante pour l’avenir des jeunes du canton de Neuchâtel. Renseignements pris, 42 élèves sortant de la section moderne se sont vu refuser l’admission en préapprentissage, voie orientation, à l’Ester", soit l'Ecole du secteur tertiaire, à La Chaux-de-Fonds.

Aux yeux du syndicat, un certain nombre de mesures décidées par le Conseil d'Etat "pour faire des économies (...) se font prioritairement au détriment des élèves". Il demande au Département cantonal de l'éducation "de faire tout ce qui est en son pouvoir" pour assurer que les jeunes concernés "trouvent d’ici la rentrée scolaire une formation qui leur convienne".

"C'est bien ce que nous faisons", répond Monika Maire-Hefti, avant d'expliquer: "Pour différentes raisons, parmi lesquelles la conjoncture économique qui a des conséquences sur le nombre de places d'apprentissage, il y a davantage de jeunes, cette année, qui n'ont pas encore trouvé de solution. Ils sont environ 140, contre une centaine les années précédentes."

La conseillère d'Etat ajoute: "Le ​​​​Service des formations postobligatoires et de l'orientation (SFPO) va contacter chacun des jeunes concernés pour voir quelles démarches il a menées et ce qui peut être fait. Par ailleurs, pour ceux qui n'auront pas trouvé de solution, nous allons mettre en place une solution intermédiaire sous la forme d'une journée en école, avec suivi étroit du SFPO pour trouver des places de stage."

Elle conclut: "Nous n'avons jamais laissé et nous ne laisserons jamais un seul jeune sur le carreau!"

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