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Canton de Neuchâtel: combien d'élus communaux ne sont pas suisses?

C’est la première fois qu’une étude chiffre le phénomène. Pendant un an et demi, Amit Juillard, un étudiant en master de l'université de Neuchâtel, a recensé les étrangers engagés en politique communale dans le canton.

19 oct. 2017, 18:05
Pour faire partie de l'électorat, il faut être en possession d’un permis C et être établi depuis au moins un an dans le canton.

Combien d’étrangers étaient en poste dans les conseils communaux et généraux du canton lors de la dernière législative 2012-2016? Et pourquoi s’engagent-ils en politique?

C’est à ces questions qu’a tenté de répondre Amit Juillard, 28 ans, durant un travail qu’il a mené pendant près d’un an et demi. Il a présenté son mémoire de master en migration et citoyenneté à l’université de Neuchâtel en février dernier. Il fournit les premiers chiffres exhaustifs sur l’ensemble d’un canton suisse, car jusqu’à alors aucune statistique ne recensait leur nombre dans les parlements communaux. Données qui ne contiennent pas d’informations sur le sexe ou l’origine des élus.

Environ un quart de la population neuchâteloise n’a pas de passeport suisse, mais en terme d’électorat, les étrangers représentent un peu plus de 17%. Pour en faire partie, il faut être en possession d’un permis C et être établi depuis au moins cinq ans dans le canton....

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