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Ça s’est passé en février dans le canton de Neuchâtel

Le sauvetage du budget de l’Etat, un SDF à La Vue-des-Alpes, une policière grièvement blessée et le lancement d’une épicerie «lobiotique», coup de projecteur sur les faits marquants du mois de février 2018.

08 déc. 2018, 11:00
L'association Pro Evologia presente sa nouvelle saison estivale avec une nouvelle attraction un labyrinthe  Cernier, le 23.06.2016 Photo : Lucas Vuitel

L’événement

Un budget, enfin!

On n’y croyait plus. Fin février, après deux mois de régime d’exception, le canton de Neuchâtel s’est doté d’un budget. Déficitaire à hauteur de 37,2 millions de francs, il a été accepté par 92 voix contre 15 et 8 abstentions par les élus du Grand Conseil.

Jusqu’à ce repêchage, l’échec historique de décembre a fait planer de bien sombres nuages sur le canton de Neuchâtel. Le ministre des finances Laurent Kurth évoquait notamment la possible disparition de mille emplois. En décembre, certaines entreprises payaient déjà l’absence de budget.

Les premiers effets se faisaient sentir

Le sauvetage du budget

Les faits divers

Une policière fauchée

Alors qu’elle effectuait un contrôle au Locle, une policière a été fauchée par une conductrice qui s’était endormie au volant. Le grave accident s’est déroulé dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 février.

«Après plusieurs heures d’opération, elle a vu son état s’améliorer et son pronostic vital n’est plus engagé. Néanmoins, elle reste en soins intensifs», rapportait la police neuchâteloise sur sa page Facebook quelques heures plus tard.

«J’ai pensé que j’allais mourir. Que je ne reverrais plus ma fille. Et que si je m’en sortais, mes jambes étaient mortes de toute façon», nous confiait cette gendarme de 38 ans, six mois plus tard. Il y a eu les opérations et des douleurs parfois insoutenables, mais aujourd’hui elle remarche.

Les faits

Son témoignage six mois après le drame

Course-poursuite à la Saint-Valentin

Drôle de Saint-Valentin. Le 14 février au soir, dans une maison à Colombier, un couple de sexagénaires a été victime d’un brigandage commis par deux hommes habitant en France.

«Les deux victimes ont été entravées et contraintes de livrer aux agresseurs des valeurs», indiquaient les polices vaudoise et neuchâteloise dans un communiqué commun le lendemain. Le butin emporté, les deux auteurs ont pris la fuite au volant de la voiture du couple.

Au terme d’une course-poursuite, les fuyards ont pu être stoppés et interpellés après avoir roulé sur une herse disposée à la hauteur de la sortie de l’autoroute à Nyon.

La course folle des malfaiteurs

La personnalité

Le dormeur de La Vue

Le témoignage de Robin Nicolet, Neuchâtelois sans-emploi forcé de dormir dans sa voiture, a marqué les esprits en février. «Les services sociaux m’ont dit qu’il n’y avait que 2-3 chambres pour l’accueil d’urgence. Ils m’ont expliqué qu’en tant que Suisse, je pouvais trouver de l’aide ailleurs. Je n’entrais pas dans leurs critères!», nous racontait ce droguiste de métier. «J’ai donc vécu une grande partie de l’année 2017 dans ma voiture. J’évitais les villes, j’avais trop honte. Je dormais dans mon véhicule à La Vue-des-Alpes.»

«Je me suis vraiment retrouvé à la rue quand ma voiture a été saisie. Les services sociaux ont alors compris qu’il y avait un problème. On m’a proposé Feu-Vert, l’hébergement d’urgence de La Chaux-de-Fonds», poursuivait-il. Son témoignage a suscité un vaste élan de solidarité. Un hébergement lui a même été proposé.

Robin Nicolet n’est pas le seul à vivre ou à avoir vécu cette situation. Plus de quatre-vingts personnes n’ont pas de solution de logement dans le canton.

Son témoignage

Des solutions pour Robin Nicolet

Notre reportage chez Feu-Vert

Vie locale

Epicerie «lobiotique»

En février, un commerce d’un genre nouveau voyait le jour à Neuchâtel, une épicerie coopérative et «lobiotique». Ainsi, pour profiter des produits locaux, bio et éthiques mis en vente chez Système B, chaque client doit acheter au moins une part sociale d’une valeur de 200 francs et travailler trois heures par mois dans l’épicerie.

«Les grands distributeurs proposent beaucoup de produits européens et ne sont pas transparents sur leurs conditions de travail et de production. Les fournisseurs et grossistes de produits biologiques peuvent, quant à eux, se faire des marges très importantes. Le but, pour nous, c’est que tout soit le mieux pour tout le monde», racontait Tom Kaeser, l’un des instigateurs du projet. Huit mois plus tard, l’épicerie se porte comme un charme.

Le lancement de Système B

Le point six mois plus tard

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