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Au pays de Guillaume Farel, les protestants ne sont plus les "rois"

Dans le canton de Neuchâtel, les protestants ne sont plus les plus nombreux. Selon les derniers chiffres publiés par l’Office fédéral de la statistique, les citoyens appartenant à l’Eglise réformée évangélique ne représentent plus que 23,4% de la population âgée de plus de 15 ans. Le nombre de sans confession, par contre, explose. Leur proportion est la plus élevée de Suisse.

08 févr. 2016, 16:17
/ Màj. le 09 févr. 2016 à 06:30
La statue de Guillaume Farel à Neuchâtel

«C’est vrai que la religion, ‘entre guillemets’, la plus importante est celle des sans confession», constate Christian Miaz. «C’est la réalité. Il faut s’y adapter. Il n’y a plus une attache à l’église comme il y a un siècle ou deux», relève le président du Conseil synodal de l’Eglise réformée évangélique neuchâteloise.

Le déclin de l’Eglise réformée évangélique a été amorcé dans les années 1970. A l’époque, une personne sur deux en Suisse était protestante. Aujourd’hui, ce chiffre se monte à un sur quatre. Parallèlement, la proportion de sans confession ne cesse de croître. Même si l’Eglise catholique-romaine est aussi touchée par ce phénomène de désaffection,  ce sont davantage les protestants qui «renforcent» les rangs des sans confession. Philippe Gonzalez, sociologue à l’Université de Lausanne, livre son éclairage.

A lire dans nos éditions payantes de ce mardi 9 février

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