«C’est vrai que la religion, ‘entre guillemets’, la plus importante est celle des sans confession», constate Christian Miaz. «C’est la réalité. Il faut s’y adapter. Il n’y a plus une attache à l’église comme il y a un siècle ou deux», relève le président du Conseil synodal de l’Eglise réformée évangélique neuchâteloise.
Le déclin de l’Eglise réformée évangélique a été amorcé dans les années 1970. A l’époque, une personne sur deux en Suisse était protestante. Aujourd’hui, ce chiffre se monte à un sur quatre. Parallèlement, la proportion de sans confession ne cesse de croître. Même si l’Eglise catholique-romaine est aussi touchée par ce phénomène de désaffection, ce sont davantage les protestants qui «renforcent» les rangs des sans confession. Philippe Gonzalez, sociologue à l’Université de Lausanne, livre son éclairage.
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