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Victoire étriquée pour Ali Bongo au Gabon

Le président est donné vainqueur par une marge infime, de 5500 voix. Son rival, Jean Ping, conteste vivement ce résultat, alors que le pays redoute de sombrer dans la violence.

01 sept. 2016, 00:58
Ali Bongo, Président de la République du Gabon, ici dans un grand hôtel parisien, à l'occasion d'un entretien avec Le Figaro, alors qu'il était de passage dans la capitale pour participer au Forum économique franco-africain. 112033

TANGUY BERTHEMET

L’attente a pris fin au Gabon. Sans surprise, la Commission électorale nationale (Cénap) a annoncé, hier en fin d’après-midi, la victoire du président sortant Ali Bongo. Une victoire étroite, avec 49,80% contre 48,23% pour son rival Jean Ping. Sans surprise non plus, les partisans de Jean Ping ont immédiatement contesté ces chiffres, dénoncé une fraude et proclamé leur triomphe. Signe des tensions, le vice-président de la Cénap et représentant de l’opposition dans cet organisme paritaire a démissionné, affirmant que l’élection avait été «volée».

«Il n’y a plus qu’à prier pour le Gabon. Nous sommes sortis de la politique pour entrer dans autre chose. Maintenant, il faut craindre des pertes en vies humaines», assure, «navré», Jean Gaspard Ntoutoume, le porte-parole de Jean Ping. «Nous sommes satisfaits. Tout est fait dans les règles. Le reste, c’est une polémique artificielle montée par l’opposition, qui sait qu’elle a perdu et qui a...

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