«Des élections tout de suite, en février»: Matteo Renzi a surpris son monde en passant à l’offensive. «Je ne vais pas laisser cette initiative à nos adversaires, à commencer par le Mouvement 5 étoiles (réd: M5S, populiste)», a-t-il affirmé hier. Une chose est certaine: il prend de vitesse ses adversaires, qui exigent un retour aux urnes en avril, une fois approuvées deux nouvelles lois électorales.
Seul le leader de la Ligue du Nord, le xénophobe Matteo Salvini, les veut dès janvier, ce qui serait constitutionnellement impossible. A part la minorité de gauche du Parti démocrate et Silvio Berlusconi, qui ne se sentent pas prêts à affronter des élections anticipées et préféreraient laisser la législature aller jusqu’à son terme naturel, en février 2018, toutes les autres formations veulent en découdre électoralement au plus vite.
Revendication légitime
Aujourd’hui, la direction du Parti démocrate analysera les causes de la cuisante défaite au...