Pour le groupe Volkswagen, d’importantes étapes ont été franchies cette semaine en vue de la résolution du «Dieselgate», surnom de l’affaire de manipulation des émissions de CO2 qui concerne 11 millions de véhicules dans le monde. Pourtant, il apparaît de plus en plus clairement que le principal problème du premier constructeur européen n’est pas que de circonscrire les conséquences financières du scandale, mais aussi et surtout de préparer l’entreprise à la révolution électrique.
«Le groupe conserve sa capacité d’action, en dépit des charges actuelles», garantissait hier matin le président du groupe Matthias Müller en présentant, depuis Wolfsburg, les résultats de l’entreprise aux douze marques pour le troisième trimestre 2016.
Et ceux-ci sont en progression. Sur la période, le chiffre d’affaires est de 52 milliards d’euros (56 milliards de francs, +1%), pour 2,45 millions de voitures vendues (+4,4%) avec un bénéfice de 2,3 milliards d’euros. Ces résultats respectables suivent l’annonce,...