Le très attendu accord de Paris sur le climat se niche quelque part dans un projet de texte de 55 pages qui, pour l’heure, ne fâche quasiment personne, tant il laisse d’options ouvertes. Plus de 200 en tout, où chaque mot compte.
Il va falloir faire vite et fort: les négociateurs des 195 pays rassemblés au Bourget disposent de moins d’une semaine pour élaguer un texte encore très touffu, avant de transmettre le témoin, lundi, à leurs ministres de l’Environnement ou de l’Energie, qui trancheront dans le vif.
En deux mots: après les grands discours, il faut trouver des compromis pour aboutir, le 11 décembre, à un pacte universel. Un modus vivendi qui satisferait aussi bien les îles Salomon, qui rêvent d’un accord ambitieux et contraignant pour ne pas disparaître sous les eaux, et les deux grands pollueurs, Etats-Unis et la Chine, qui veulent le moins de contraintes possible.