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Trump intensifie encore l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord

Le président Donald Trump a attisé les tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord. Après avoir promis le « feu et la colère » il a affirmé mercredi que l'arsenal nucléaire américain était « plus fort et plus puissant » que jamais.

09 août 2017, 19:49
Le président américain a affirmé mercredi que l'arsenal nucléaire des États-Unis n'avais jamais été « plus fort et plus puissant ».

 

Après avoir promis mardi le "feu et la colère" à Pyongyang sur fond de développement de ses programmes balistiques et nucléaires, le président américain s'est montré, d'un simple tweet, plus explicite encore. S'il a dit espérer ne jamais avoir à utiliser cette "puissance", ses propos, qui font écho à la rhétorique enflammée du régime de Kim Jong-Un, marquent un nouveau palier spectaculaire.

Mon premier ordre en tant que président était de rénover et améliorer notre arsenal nucléaire. Il est à présent bien plus fort et plus puissant que jamais auparavant.  - Donald Trump

 

Ils contrastent avec ceux, plus apaisants, de son secrétaire d'Etat, Rex Tillerson. Depuis le territoire américain de Guam, menacé par Pyongyang, il a insisté sur le fait qu'il n'existait à ses yeux "aucune menace imminente" et que rien n'indiquait que la situation ait évolué "de façon dramatique" au cours des 24 dernières heures.

Le calme régnait dans cette petite île touristique du Pacifique où les autorités se voulaient rassurantes et invitaient les habitants à "se relaxer et à profiter du paradis". Cette île reculée de quelque 550 km2 est un avant-poste clé pour les forces américaines sur la route de l'Asie, où vivent 162'000 personnes.

Environ 6000 soldats y sont déployés. L'archipel dispose surtout d'une base aérienne capable d'accueillir les bombardiers lourds américains.

Réactions internationales contrastées

Les réactions internationales à ce soudain changement de ton de la part du locataire de la Maison Blanche étaient contrastées: si Paris a jugé qu'il avait fait preuve de détermination, Berlin a appelé toutes les parties "à la retenue". La Chine, le seul véritable allié du régime nord-coréen, a appelé à éviter "les paroles et actions" susceptibles d'accroître la tension dans la péninsule.

Pyongyang a été visé le week-end dernier par une nouvelle volée de sanctions de l'ONU qui pourraient lui coûter un milliard de dollars de revenus annuels tout en restreignant des échanges cruciaux avec la Chine, son principal partenaire économique.

 

 

"La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les Etats-Unis", avait lancé mardi le président américain dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances. Les menaces, si elles continuaient, "se heurteront au feu et à la colère", a-t-il ajouté.

Le Nord a surenchéri quelques heures après, annonçant envisager des tirs de missiles près des installations militaires des Etats-Unis sur l'île de Guam. Une fois finalisé, ce projet pourrait être mis en oeuvre "à tout moment", dès que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un l'aura décidé, a rapporté l'agence officielle KCNA, qui cite un communiqué de l'armée.

Des bombardiers lourds américains B-1B basés à Guam ont survolé mardi la péninsule coréenne, ce qui "prouve", selon KCNA, que les "impérialistes américains sont des maniaques de la guerre nucléaire".

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