Déterminée à relancer les négociations de sortie de l’Union européenne, Theresa May a plaidé, hier, pour un Brexit «doux», avec une période de transition de deux ans. A Florence, elle s’est engagée à honorer les engagements financiers de Londres vis à vis des Européens.
«Nous traversons une période critique», mais «quand on se rassemble, on peut aboutir à de bons résultats», a déclaré la première ministre britannique dans son premier grand discours sur le Brexit depuis celui prononcé en janvier dernier, à Londres.
Soucieuse de rassurer ses partenaires européens, elle a longuement répété que malgré le Brexit, le Royaume-Uni ne tournerait «pas le dos» à l’UE. «La réussite de nos négociations est dans l’intérêt de tous», a-t-elle insisté.
Montant de l’enveloppe
Moment phare du discours, elle a proposé une période de transition «d’environ deux ans» après le Brexit, pendant laquelle les relations liant l’UE au Royaume-Uni resteraient en l’état. Motif:...