Theresa May sera-t-elle la «Maggie» de Donald Trump, à l’image de la relation très proche entre la Dame de fer et Ronald Reagan? Le président américain élu y a fait allusion, lors d’un entretien téléphonique avec la première ministre britannique, jeudi. Il a aussi évoqué son attachement «très très spécial» au Royaume-Uni (sa mère est née en Écosse).
Il a invité son interlocutrice à venir lui rendre visite «dès que possible». Le gouvernement conservateur britannique voit une opportunité de jeter des ponts entre le Brexit et la victoire du milliardaire populiste, même si celle-ci n’avait pas été plus anticipée ou souhaitée qu’ailleurs.
En félicitant Donald Trump sans réserve dès la nouvelle de son triomphe – à la différence d’un François Hollande ou d’une Angela Merkel –, Theresa May joue la carte du rapprochement. Elle espère faire oublier les nuages accumulés au-dessus de la «relation spéciale» transatlantique. Malgré ses efforts,...