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Sept djihadistes présumés au tribunal

Le premier procès d’une filière djihadiste se déroule dans une atmosphère tendue. En Syrie, l’Otan et la Russie avancent leurs pions respectifs dans la tension entre Ankara et Moscou.

02 déc. 2015, 01:17
FILE - In this Thursday, June 19, 2014 file photo, Islamic State group militants stand with a captured Iraqi Army Humvee at a checkpoint outside Beiji refinery, some 250 kilometers (155 miles) north of Baghdad, Iraq.  The Syrian foreign ministry said Tuesday, Sept. 23, 2014 that Washington informed Damascus' envoy to the United Nations before launching airstrikes against the Islamic State group in Syria, attacks that activists said inflicted casualties among jihadi fighters and civilians on the ground.(AP Photo) Mideast US Airstrikes

Le procès de sept djihadistes présumés, dont Salim Benghalem (voir photo ci-dessous), considéré comme un des membres francophones les plus influents de l’Etat islamique et qui sera jugé en son absence, s’est ouvert hier. Les avocats de la défense craignent que le contexte des attentats de Paris influence fortement le procès. Les sept accusés sont soupçonnés d’avoir participé en 2013 à une filière d’acheminement de militants islamistes vers la Syrie.

Originaire de Bourg-la-Reine, près de Paris, Salim Benghalem, alias Abou Mohamed, est un homme de 35 ans visé par un mandat d’arrêt international depuis 2014. Il est aussi soupçonné d’être l’un des bourreaux de Daech en Syrie. C’est le «grand manipulateur de toutes les recrues françaises de Daech», estime Roland Jacquard, président de l’observatoire international du terrorisme.

D’après lui, le Belge Abdelhamid Abaaoud, chef opérationnel présumé des attaques qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, était sous...

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