Ce lundi, les Kurdes iront aux urnes pour voter sur leur indépendance. Un scrutin qui provoque la colère du gouvernement central de Bagdad. «Nous ne permettrons pas la création d’un deuxième Israël au nord de l’Irak», a déclaré le premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
De son côté, le président du gouvernement régional kurde annonce qu’il ne renoncera pas au référendum du 25 septembre sans solution de sortie acceptable. Mais il temporise: un oui ne mènerait pas à une déclaration d’indépendance immédiate, mais plutôt au début de «discussions sérieuses avec Bagdad». A mesure que la date approche, le ton se durcit entre Bagdad et Erbil, tandis que la communauté internationale multiplie les tentatives de médiation pour trouver un accord entre les deux parties.
La menace d’un référendum d’indépendance est brandie depuis des années par le président du gouvernement régional kurde, Massoud Barzani. Le puissant chef du parti démocratique du Kurdistan a...