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Qaraqosh, la chrétienne libérée

L’armée irakienne et les Kurdes progressent gentiment vers Mossoul.

24 oct. 2016, 01:13
epa05599660 The beheaded statue of an Iraqi Assyrian Church of the East figure, in the courtyard of a damaged church in the formerly IS held town of Bartila, two days after its liberation, some 27 km East of Mosul, Iraq, 23 October 2016. Iraqi forces on 23 October allowed some journalists to enter one section of the town of Bartila after clearing its main streets of mines. While North of Mosul battles continues in nearby Qarqosh, Bashika, and some villages around Bartila. EPA journalists reported air strikes by F16 jets on various positions while sound of explosions of various IED (Improvised Explosive Device) kept roaring every now and then during the short visit to the ghost town.  EPA/AMEL PAIN IRAQ CONFLICT MOSUL IS

La croix du dôme de l’église catholique syriaque de l’Immaculée-Conception, symbole de Qaraqosh, la «capitale» des chrétiens d’Orient, est renversée, mais n’est pas brisée. Elle est restée curieusement agrippée à la pente de sa coupole. Le clocher est décapité. Il a perdu son capuchon et sa cloche, mais il pointe toujours vers le ciel assombri par la fumée noire des explosions. Les voûtes de pierre blanche de la tour ont conservé leurs deux niveaux. La ruelle qui longe l’édifice chrétien est infranchissable.

D’invisibles snipers de l’Etat islamique (EI) infestent encore les alentours. La ville, qui comptait environ 40 000 habitants avant sa prise par l’EI, le 6 août 2014, a été reprise samedi en fin de journée. Baghdida, Qaraqosh en syriaque, est libérée. Enfin, presque. Des combats se poursuivent dans le sud de la cité, tandis que des tirs sporadiques éclatent à intervalles irréguliers dans le centre.

«Piégé» écrit sur...

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