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Présidentielle américaine: les coups bas du premier débat entre Trump et Hillary

Ils se sont enfin retrouvés sur le ring. Pour le premier round médiatique, Hillary Clinton et Donald Trump n'ont pas lésiné sur les phrases choc et les attaques personnelles.

27 sept. 2016, 08:39
/ Màj. le 27 sept. 2016 à 10:05
Les deux candidats n'ont pas hésité à ouvrir les dossiers sensibles pour déstabiliser l'adversaire.

De "Donald, vous vivez dans un monde à part" à "Je ne pense pas qu'Hillary a l'énergie", voici les principales déclarations du premier débat lundi opposant Hillary Cinton et Donald Trump.

Une Hillary cinglante

À propos de l'accord de libre-échange nord-américain Nafta, Hillary Clinton a estoqué son adversaire: "Donald, je sais que vous vivez dans un monde à part, mais ces faits ne sont pas exacts".

La candidate démocrate a ensuite pointé du doigt le m'enfoutisme apparent de Trump vis-à-vis de l'écologie: "Un pays va devenir le super pouvoir des énergies propres du XXIe siècle. Donald pense que le changement climatique est un canular monté par les Chinois."

 

Une contre-attaque cinglante

Alors que Trump tente de jouer la carte de la spontanéité et souligne la grande préparation de sa rivale à ce débat, Clinton retrourne l'attaque de son adversaire contre lui: "Je pense que Donald vient de me critiquer parce que j'ai préparé ce débat. Oui, je l'ai préparé. Et vous savez pour quoi d'autre je me suis préparée? Je me suis préparée à devenir présidente. Et c'est une bonne chose".

 

 

À propos de la déclaration d'impôts du candidat républicain, Hillary a affirmé: "il a quelque chose à cacher!" Et Trump de rétorquer: "je montrerais ma déclaration de revenus dès qu'elle rendra publics les 33'000 emails qu'elle a effacés".

Trump apparemment dépassé

Trump, lui, ne s'est pas gêné de s'attaquer aux problèmes de santé de la candidate démocrate: "Elle n'a pas l'énergie. (...) Pour être président de ce pays, vous avez besoin d'une énergie phénoménale. (...) Il y a tellement de choses différentes que vous devez être capables de faire, et je ne pense pas qu'Hillary a l'énergie".

Ce à quoi Clinton rétorque: "Quand il aura voyagé dans 112 pays et négocié un accord de paix, un cessez-le-feu, la libération de dissidents (...) ou même qu'il aura passé 11 heures à témoigner devant une commission au Congrès, il pourra me parler d'énergie".

 

 

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