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Panama Papers: le G20 exige une liste noire des paradis fiscaux

Pour la toute première fois, le G20 exige dans son communiqué final une liste noire des paradis fiscaux. L'établissement d'une telle liste ne faisait encore pas du tout consensus il y a six mois.

05 sept. 2016, 07:39
Le G20 a fait apparaître noir sur blanc dans son communiqué qu'il souhaitait une liste noire des paradis fiscaux.

Le sommet du G20 de Hangzhou exigera lundi dans son communiqué final une liste noire des paradis fiscaux et des "mesures de rétorsion" à leur encontre, a indiqué le ministre français de l'Economie et des Finances, Michel Sapin. Il a salué "une première".

Il y aura des "éléments qui n'avaient jamais été évoqués dans un communiqué des chefs d'Etat et de gouvernement" du G20, s'est-il félicité lors d'un entretien avec la presse française. Le tout pour une "lutte effective, concrète" contre la fraude et l'optimisation fiscale.

"C'est vraiment la première fois que tous ces aspects très concrets font partie du projet de communiqué", a insisté le ministre français. Selon Michel Sapin, qui accompagne le président François Hollande au sommet du G20, la "liste noire" des paradis fiscaux "devra être élaborée d'ici à juillet 2017" tout comme "les mesures de rétorsion" à leur encontre.

"Les chefs d'Etat endossent le travail effectué par l'OCDE pour déterminer les critères qui permettent de dire qu'un pays ne respecte pas les règles internationales", a-t-il poursuivi. Il a relevé que l'établissement d'une liste noire "ne faisait pas du tout consensus il y a encore six mois".

Panama Papers

Evoquant le scandale dit des Panama Papers, Michel Sapin a assuré qu'il "n'y aura plus à l'avenir de trusts, d'organismes juridiques permettant de dissimuler le propriétaire ou le bénéficiaire d'entités financières".

Michel Sapin a par ailleurs relevé qu'il y avait "convergence des analyses" des membres du sommet "sur le fait que la croissance était là mais qu'elle était fragile et qu'il fallait tout faire pour qu'elle soit durable, plus forte et de meilleure qualité". Il y a "convergence" aussi sur la nécessité d'"investissements dans les nouvelles technologies, le numérique et le réchauffement climatique", a-t-il ajouté.

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