Légende, mythe, monument et souvent, le plus souvent, très simplement, «notre Johnny», comme l’a qualifié hier le chanteur Jean-Louis Aubert. Johnny s’en est allé, et la France entière le pleure. Rarement la mort d’un artiste a suscité une telle vague d’émotion. «On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday», a déclaré dans un communiqué le président de la République, moins d’une demi-heure après l’annonce officielle. C’était dans la nuit de mardi à hier, Laeticia, sa femme, venait de lui annoncer que «son homme» s’était éteint après neuf mois de lutte contre un cancer des poumons.
Après Emmanuel Macron, les hommages n’ont cessé de pleuvoir, témoignant de la place particulière qu’occupait «la dernière idole». Brigitte Bardot le résumait, à sa façon, directe et franche: «Johnny, c’est la France», joli coup de chapeau d’un autre grand symbole national.
Eploré, le chanteur Eddy Mitchell, vieille canaille et gros blues, avouait: «J’ai...