A défaut de grande coalition militaire unifiée en Syrie – un objectif qui semble politiquement inatteignable –, François Hollande devait repartir de Moscou avec la promesse d’une coopération accrue des forces aériennes russes et françaises dans la lutte contre le groupe Etat islamique. Le président français a rencontré, hier soir, au Kremlin, son homologue Vladimir Poutine pour la dernière étape de son marathon diplomatique post-attentats, entamé mardi à Washington.
«Je suis ici pour déterminer comment nous pouvons nous coordonner pour vaincre ce groupe terroriste et trouver une solution politique», a déclaré le président français, plaidant en faveur d’une «large coalition». «Nous sommes prêts pour cette coopération», a répondu Vladimir Poutine. Les deux hommes ont échangé des témoignages de condoléances s’adressant aux victimes russes et françaises du crash aérien en Egypte et des attentats parisiens. «C’est pour elles que nous devons agir», a insisté François Hollande.
Différends avec les Etats-Unis
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