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Mince espoir de cessez-le-feu en Syrie

La proposition russe en faveur d’un arrêt des hostilités avec les rebelles non djihadistes a été acceptée, sans trop d’illusions, par les Etats-Unis et les puissances européennes, hier, à Munich.

13 févr. 2016, 00:59
A child navigates rubble and barbed wire in Aleppo, Syria, Thursday, Feb. 11, 2016. The fighting around Syria's largest city of Aleppo has brought government forces closer to the Turkish border than at any point in recent years, routing rebels from key areas and creating a humanitarian disaster as tens of thousands of people flee. (Alexander Kots/Komsomolskaya Pravda via AP) APTOPIX Mideast Syria

Aucun représentant de la Syrie ne se trouvait là. Mais à Munich, où s’est ouverte, hier, la Conférence sur la sécurité qui réunit comme chaque année un large éventail de responsables internationaux, la guerre syrienne était de tous les discours. «C’est la tragédie la plus grave» de ces dernières années, a affirmé le roi Abdallah de Jordanie en ouverture des discussions. Son pays, touché au premier rang, compte un réfugié syrien pour cinq habitants. «Il faut arrêter les carnages en Syrie», a-t-il réclamé.

Les regards sont tournés vers la Russie, qui détient, aux yeux des Occidentaux, une large part de la solution. «Bachar el-Assad nourrit l’Etat islamique», a relevé le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en prônant une stratégie globale contre les terroristes. Les islamistes se présentent comme la seule opposition au dictateur et profitent de l’affaiblissement de l’opposition modérée. Bachar el-Assad doit être arrêté «quoi qu’en...

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