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Marseille: l'automobiliste qui a fauché des piétons jugé psychotique

Lundi, un automobiliste fonçait dans deux abris-bus, tuant une personne et en blessant une autre. L'individu a été arrêté et subi des interrogatoires et examens psychiatriques. Ces derniers ont souligné un processus psychotique. Le trentenaire avait été interné après une peine de prison.

22 août 2017, 12:19
Le trentenaire a reconnu en garde à vue le vol à Marseille de la fourgonnette avec laquelle il a fauché deux personnes près de deux arrêts de bus.

L'automobiliste qui a foncé sur des piétons lundi à Marseille, dans le sud-est de la France, faisant un mort et un blessé, est dans un "probable processus psychotique", selon l'examen psychiatrique cité mardi par le parquet. L'examen a aussi conclu que son état était compatible avec la garde à vue.

Le trentenaire a reconnu en garde à vue le vol à Marseille de la fourgonnette avec laquelle il a fauché deux personnes près de deux arrêts de bus. "Mais il n'a pas donné d'explication sur les faits commis avec ce véhicule", a indiqué le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.

Dans sa voiture, on a trouvé, outre un courrier d'établissement psychiatrique, un livre de philosophie et un livre très généraliste sur l'islam. "La justice caractérisera les faits mais on ne peut pas dire dans son parcours de vie que c'était quelqu'un qui était porté à commettre des actes terroristes", a indiqué le procureur qui avait écarté lundi la piste terroriste.

Déjà condamné

Le forcené a foncé lundi matin à deux reprises sur des arrêts de bus, tuant une femme et en blessant une autre. Il a fini sa course sur le Vieux-Port, arrêté par la police.

L'homme avait été condamné fin 2015 à trois ans de prison dont deux ans avec sursis pour vol et tentative de vol aggravé, selon le procureur de Marseille. Il était sorti de prison le 17 mai, et avait ensuite été hospitalisé en psychiatrie. Le suspect se trouve actuellement sous le coup d'un sursis avec mise à l'épreuve.

En novembre 2015, une expertise psychiatrique avait décelé chez lui "une absence d'état dangereux", a toutefois précisé Xavier Tarabeux.

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