La diplomatie française avait déjà annoncé, le 19 avril, qu’elle «apporterait la preuve» que le régime de Damas était derrière l’attaque au gaz sarin du 4 avril dernier contre la localité rebelle de Khan Cheikhoun, au nord-ouest de la Syrie, qui a fait 87 morts, dont 31 enfants. C’est chose faite alors que, hier, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a présenté les conclusions d’un rapport des services secrets français à l’issue d’un conseil de défense réuni à l’Elysée, autour du président français François Hollande.
«Le recours au sarin ne fait aucun doute. La responsabilité du régime syrien ne fait pas de doute non plus, compte tenu du procédé de fabrication du sarin utilisé», a déclaré le chef de la diplomatie française. Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, ce rapport démontre que «le régime détenait toujours des agents chimiques de guerre, en violation des...