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Les voleurs étaient des repris de justice

22 déc. 2009, 04:15

Les voleurs de la célèbre inscription en allemand «Arbeit macht frei» (le travail rend libre) de l'ancien camp de la mort d'Auschwitz - près de Cracovie, dans le sud de la Pologne - sont des repris de justice et non des néonazis, a annoncé hier la police. L'inscription en métal, mesurant cinq mètres de long, avait disparu vendredi et avait été retrouvée dimanche. Elle figurait au-dessus de la porte d'entrée du camp d'extermination.

Les enquêteurs n'excluent pas que les malfaiteurs aient pu agir pour le compte d'un collectionneur, y compris un néonazi. «Ils ont certainement agi pour de l'argent, mais il faut encore déterminer si c'était sur commande ou pour leur propre compte», a expliqué Andrzej Rokita, commandant en chef de la police pour la région de Cracovie, où se trouve le musée d'Auschwitz-Birkenau.

Deux des voleurs présumés ont été arrêtés à bord d'une voiture à Gdynia (nord), et les trois autres à leur domicile près de Wloclawek (centre), a indiqué la police en précisant que les hommes, âgés de 20 à 39 ans, risquent jusqu'à dix ans de réclusion.

«Le panneau a été coupé en trois morceaux sur les lieux du vol, pour faciliter son transport. Il a été caché dans un bois, à proximité du domicile de l'un des voleurs», a poursuivi le chef de la police de Cracovie.

Le panneau n'a pas subi d'autre dommage et il sera restitué au musée d'Auschwitz «aussi vite que possible, en tout cas avant le 65e anniversaire de la libération» du camp par l'Armée rouge, le 27 janvier 1945, a dit Andrzej Rokita. /ats-afp-reuters

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