Bulletin: insuffisant. Dénonçant «l’impasse préoccupante» dans laquelle se trouvent les négociations sur la facture du Brexit que Londres devra payer en quittant l’UE, Bruxelles a renoncé, hier, à recommander aux Vingt-Sept de faire le geste que le Royaume-Uni attend avec impatience: donner leur feu vert à l’ouverture de pourparlers sur l’avenir des relations commerciales entre les futurs ex-partenaires européens, sans attendre que soient résolus les problèmes liés à leur divorce.
La Commission européenne et les Britanniques ont achevé hier leur cinquième cycle de négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union, programmée le 29 mars 2019 à minuit, sur un constat d’échec.
«Nous n’avons pas fait de grand pas en avant», a déclaré le négociateur en chef de l’UE, le Français Michel Barnier. Dans ces conditions, a-t-il ajouté, «je ne suis pas en mesure de proposer au Conseil européen (l’enceinte qui réunit les chefs d’Etat ou de gouvernement de l’UE)...