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Le tueur de Webster a tendu un piège aux pompiers

L'homme qui a tué par balles deux pompiers américains, piégés la veille de Noël en venant éteindre l'incendie qu'il avait allumé, avait laissé une note, dans laquelle il dit que ce qu'il aime le plus, c'est "tuer des gens".

26 déc. 2012, 07:57
Le tueur avait incendié des maisons de Webster pour ensuite pouvoir abattre des pompiers.

L'homme qui a tué lundi deux pompiers de l'Etat de New York avant de se suicider a laissé une note annonçant son geste. La police n'a cependant pas encore établi les raisons de son passage à l'acte, ni pourquoi le tueur, âgé de 62 ans, s'en est pris à des pompiers.

Gerald Pickering, le chef de la police de Webster, a lu des passages de la note devant la presse. "Je dois encore me préparer pour voir combien de maisons des environs je peux détruire puis faire ce que j'aime le plus, tuer des gens", écrivait-il notamment.

Il a tendu un piège aux pompiers en incendiant une maison à Webster, près de la ville de Rochester, dans le nord-est des Etats-Unis. Dissimulé derrière un talus, il s'est mis à tirer sur eux et en a touché quatre, dont deux mortellement. Il s'est suicidé après un échange de coups de feu avec un policier.

Des restes humains ont par ailleurs été découverts dans la maison calcinée où il vivait avec sa soeur, Cheryl, 67 ans. Les enquêteurs estiment qu'il s'agit probablement d'elle. Une expertise médico-légale doit lever les derniers doutes sur son identité et déterminer les causes de sa mort.

William Spengler avait été condamné en 1981 pour le meurtre à coups de marteau de sa grand-mère de 92 ans. Il avait passé dix-sept ans en prison.

Les enquêteurs tentent de comprendre comment le tireur, qui était armé d'un revolver Smith&Wesson 38, d'un fusil à pompe Mossberg et d'un fusil semi-automatique 223 Bushmaster, a pu se procurer ces armes. Sa condamnation lui interdisait légalement d'en acheter.

Cette fusillade survient dix jours après la tuerie de l'école Sandy Hook de Newtown, dans le Connecticut, qui a relancé le débat sur le contrôle des armes dont le port et la possession sont des droits garantis par le Deuxième amendement de la Constitution.

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