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Le pouvoir turc est prêt à tout pour étouffer le scandale

Après un remaniement, Erdogan est accusé d'entraver la justice.

27 déc. 2013, 00:01
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"Ce processus est la guerre d'indépendance de la nouvelle Turquie", déclarait mercredi Recep Tayyip Erdogan dans un discours fleuve, imputant la responsabilité du scandale de corruption qui secoue depuis une dizaine de jours son pays à "un complot international" . Le mot "guerre" est désormais officiellement prononcé et c'est bien un combat que le premier ministre turc semble déterminer à mener pour garder son pouvoir.

Après la démission de trois de ses ministres, dont celui de l'Urbanisme qui l'a à son tour appelé à quitter son poste, Erdogan a été contraint de précipiter un remaniement. Dix membres de son cabinet ont été remplacés. Aucun des quatre ministres empêtrés dans le scandale n'a trouvé de place dans le nouveau gouvernement, désormais constitué de membres du cercle proche d'Erdogan. Mais ce "cabinet de guerre" , comme l'a surnommé le site du journal "Radikal", ne suffira peut-être pas à dissiper les nuages qui...

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