Une commission parlementaire turque, chargée d’enquêter sur le putsch avorté du 15 juillet, a rendu public son rapport, hier. Elle impute sans surprise le coup aux réseaux gulénistes, mais pointe aussi des défaillances des services de renseignement.
Le rapport a établi «clairement et avec certitude» que le mouvement dirigé par le prédicateur islamique Fethullah Gülen, désigné par Ankara par l’acronyme Feto (organisation terroriste des partisans de Fethullah), était derrière le coup d’Etat manqué contre le président Recep Tayyip Erdogan.
Renseignements épinglés
Le rapport a également épinglé «une faiblesse en matière de renseignement» qui a empêché les services concernés d’avoir vent suffisamment à l’avance des préparatifs en cours en vue du coup.
Le rapport relève que les services secrets turcs «dans leur structure actuelle ne répondent pas aux besoins intérieurs et extérieurs en matière de renseignement». Il invite les autorités à «revoir les points faibles et les problèmes» au sein...