Le logiciel utilisé par Volkswagen pour tricher lors des tests sur les émissions polluantes de ses voitures diesels aux Etats-Unis était aussi en fonction sur des véhicules en Europe. C'est ce que rapporte jeudi le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, en citant le constructeur automobile lui-même.
Ce dernier a reconnu en septembre avoir manipulé les tests aux Etats-Unis. Il a précisé qu'environ 11 millions de véhicules du groupe étaient équipés du logiciel de manipulation à travers le monde, sans dire toutefois s'il avait effectivement servi en dehors des Etats-Unis.
D'après le Süddeutsche Zeitung, Volkswagen sait désormais que le logiciel en question était capable de reconnaître les procédures de test aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe.
Il n'a pas été possible de joindre Volkswagen dans l'immédiat pour obtenir des précisions.