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Le fol espoir des parents orphelins

Oubliés du regard des médias, comme pour conjurer le sort, des parents recherchent encore avec obstination leurs enfants, sept ans après le tsunami.

27 déc. 2011, 00:01
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C'est un bidonville, installé le long d'une rivière, au milieu d'une palmeraie. Sans ses baraquements insalubres et ses décharges à ciel ouvert, le décor serait digne d'une carte postale. Sept ans après le tsunami qui ravagea la côte nord de l'île de Sumatra en Indonésie, près de 800 habitants de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh, vivent toujours dans deux campements de fortune, construits à la hâte après la catastrophe.

Dans l'un d'eux, baptisé Bakoï, 170 familles attendent une nouvelle maison. Comme Hayati, 27 ans, qui occupe seule avec sa fille, l'abri n°13/9, sans eau ni électricité. " Avant le drame, j'habitais une maison avec deux chambres. La vague a tout emporté. Je n'ai aujourd'hui plus rien ", raconte-t-elle.

L'Agence de reconstruction et de réhabilitation (BRR), qui supervisa la reconstruction de 140 000 maisons à Aceh, lui avait pourtant promis un toit. " J'avais même signé le certificat,...

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