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La solidarité européenne mise à mal ce week-end en Hongrie

Les Hongrois se prononceront demain contre une répartition obligatoire des demandeurs d’asile entre les pays.

01 oct. 2016, 00:41
epa05559941 A Hungarian national living in Romania submits her letter ballot for the upcoming referendum on migration during postal voting at the Consulate General of Hungary in Cluj-Napoca, or Kolozsvar in Hungarian, western Romania, 28 September 2016. The voting on the European Union's proposed mandatory migrant quota scheme will be held on 02 October in Hungary. The government-initiated referendum, which was officially approved by the National Assembly on 10 May, seeks a yes or no answer from voters to the following question: íDo you want the European Union to be able to mandate the obligatory resettlement of non-Hungarian citizens into Hungary even without the approval of the National Assembly?í  EPA/ISTVAN BIRO HUNGARY OUT HUNGARY REFERENDUM MIGRATION

«Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois?» Inutile, sans doute, d’attendre l’issue du référendum qui aura lieu demain pour connaître la réponse qu’apporteront les Magyars à cette question: elle sera négative. Et elle jettera une ombre supplémentaire sur le développement d’une politique d’asile et d’immigration de l’UE fondée sur le principe de solidarité.

Une seule incertitude pèse encore sur le scrutin: le premier ministre hongrois, le très autoritaire et eurosceptique Viktor Orban, parviendra-t-il à convaincre plus de 50% des 8,3 millions d’électeurs de son pays de se rendre aux urnes et d’y verser un bulletin autre que blanc? Il y croit dur comme fer et il n’est pas le seul. Un autre grand contempteur du projet visant à mieux répartir entre les Vingt-Huit le fardeau que représentent les demandeurs d’asile, le premier ministre slovaque, Robert Fico, a déjà...

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