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La justice néo-zélandaise dit oui à l'extradition de Kim Dotcom

Accusé d'avoir orchestré de vastes pillages en ligne, Kim Dotcom, fondateur de Megaupload.com, pourrait être extradé de Nouvelle-Zélande vers les Etats-Unis où il encourt 20 ans de prison. L'Allemand a fait recours.

23 déc. 2015, 10:25
Kim Dotcom accuse les autorités américaines de mener contre lui une vendetta à l'instigation des influents studios hollywoodiens.

La justice néo-zélandaise a estimé mercredi que Kim Dotcom pouvait être extradé vers les Etats-Unis où il est accusé d'avoir orchestré de vastes pillages en ligne. Le fondateur de Megaupload.com a immédiatement fait recours contre cette décision.

Après un procès qui a duré neuf semaines, le juge Nevin Dawson a souligné qu'il existait des preuves "accablantes" justifiant l'extradition de Kim Dotcom, un Allemand de 41 ans, et de trois autres fondateurs de Megaupload.

Kim Dotcom, qui tente depuis quatre ans d'éviter d'être envoyé aux Etats-Unis, a déclaré à sa sortie du tribunal d'Auckland avoir immédiatement fait appel. "Ce n'est pas notre dernier mot. Nous avons fait appel", a dit à la presse le flamboyant magnat de l'internet dont le vrai nom est Kim Schmitz.

20 ans de prison

En cas d'extradition et de procès aux Etats-Unis, Kim Dotcom encourt 20 ans de prison. Lui et trois anciens de Megaupload - Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk - sont accusés d'avoir causé des centaines de milliards de dollars de pertes aux ayants-droit des oeuvres musicales, films et autres produits piratés. Ils en auraient tiré 175 millions de dollars de profit.

Recherché pour fraude, racket et blanchiment, Kim Dotcom se défend de toute infraction, en se présentant comme un entrepreneur du net. Son site faisait de son mieux pour éviter les violations de droits d'auteurs, mais avait 50 millions d'utilisateurs quotidiens et ne pouvait contrôler la totalité de leur activité, fait-il valoir.

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