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La journaliste Daphne Caruana Galizia tuée par ses ennemis

La blogueuse sans peur ne cessait de dénoncer la corruption des élites.

18 oct. 2017, 00:44
The wreckage of the car of investigative journalist Daphne Caruana Galizia lies next to a road in the town of Mosta, Malta, Monday, Oct. 16, 2017. Malta's prime minister says a car bomb has killed an investigative journalist on the island nation. Prime Minister Joseph Muscat said the bomb that killed reporter Daphne Caruana Galizia exploded Monday afternoon as she left her home in a town outside Malta's capital, Valetta. (AP Photo/Rene Rossignaud) Malta Journalist Killed

Daphne Caruana Galizia a bouclé son dernier post lundi, à 14h35, d’une phrase choc: «Il y a des escrocs où que l’on regarde maintenant. La situation est désespérée.» Des mots qui ont étrangement sonné quand, une demi-heure plus tard, sa Peugeot explosait, tuant sur le coup la journaliste. L’assassinat de la blogueuse maltaise suscite depuis un immense tollé, bien au-delà de l’île. L’Union européenne s’est dite «horrifiée», tandis que les Etats-Unis ont appelé à une enquête complète.

A 53 ans, Daphne Caruana Galizia n’était pas une simple journaliste, plutôt une professionnelle redoutée, crainte, qui dénonçait implacablement, au jour le jour, la grande comme la petite corruption. Son blog rédigé en anglais, Running Commentary, était le site le plus lu du pays, cumulant seul plus de lecteurs que tous les journaux.

«La faute de tous»

«Aujourd’hui est une journée noire pour notre démocratie et notre liberté d’expression», a très vite déclaré...

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