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La guerre de succession est ouverte

Alors que la santé d’Abdelaziz Bouteflika est chancelante, un cacique du régime a repris les rênes du gouvernement suscitant un véritable tremblement de terre politique.

17 août 2017, 01:26
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«C’est un coup d’Etat.» «La situation est grave.» «La nation est en danger.» Pour une bonne partie de la classe politique algérienne, de l’administration et même de l’opinion publique, le départ du premier ministre Abdelmadjid Tebboune, démis de ses fonctions par la présidence, il y a deux jours, est vécu comme un séisme politique.

D’abord parce que l’homme, nommé au lendemain des élections législatives, était en poste depuis moins de trois mois. Alors que les décisions au sommet de l’Etat sont prises dans une totale opacité, ce revirement est donc interprété comme une nouvelle dégradation de la santé d’Abdelaziz Bouteflika, et attribué à son entourage – plus précisément à son frère et conseiller spécial, Saïd Bouteflika.

«L’homme des basses besognes»

Ensuite parce que son remplaçant, Ahmed Ouyahia, 65 ans, est, à l’inverse d’Abdelmadjid Tebboune, un des hommes forts du régime les plus impopulaires. De ses précédents passages à la tête...

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