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La «first Lady» et le rival à la rescousse

Discours vibrants de Michelle Obama et Bernie Sanders afin de refaire l’unité de la convention démocrate autour de la candidature d’Hillary Clinton à la Maison-Blanche.

27 juil. 2016, 00:57
epa05441111 First Lady of the United States, Michelle Obama speaks on the first day of the Democratic National Convention at the Wells Fargo Center in Philadelphia, Pennsylvania, USA, 25 July 2016. The four-day convention is expected to end with Hillary Clinton formally accepting the nomination of the Democratic Party as their presidential candidate in the 2016 election.  EPA/ANDREW GOMBERT USA DEMOCRATIC NATIONAL CONVENTION

Philadelphie

MAURIN PICARD

Hillary Clinton est passée près de l’abîme, lundi, en ouverture de la convention nationale démocrate à Philadelphie. Pour avoir inexplicablement sous-estimé l’ampleur du ressentiment à son égard, la candidate à la présidence des Etats-Unis contemplait subitement l’implosion en cours du Parti démocrate, attisée par la colère des supporteurs de Bernie Sanders.

Tandis que des foules compactes manifestaient au dehors du Wells Fargo Center, arène sportive transformée en bunker inexpugnable, et réclamaient «Bernie or Bust (Bernie ou le déluge)», une sourde révolte couvait parmi les 4764 délégués, parmi lesquels 1900 fidèles au sénateur du Vermont: fous de rage à cause des révélations WikiLeaks sur le complot anti-Sanders ourdi par les caciques du parti, par le mépris apparent de la future nominée à leur égard, ils venaient d’exiger et obtenir la démission brutale de Debbie Wasserman Schultz, secrétaire générale du Comité national démocrate (DNC).

Une «bâtisse construite...

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