Les gardes civils sont entrés, jeudi, au numéro 13 de la Calle Génova, le siège national du Parti populaire (PP, droite) et celui de sa fédération régionale madrilène. Au premier étage, dans le bureau d’un ex-gérant du PP madrilène – démissionnaire après sa mise en examen dans une autre affaire –, les agents ont examiné papiers et ordinateurs. Dans l’immeuble où Mariano Rajoy a son bureau de président du PP, les enquêteurs recherchaient les traces d’une affaire de financement illégal.
Le parti est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin d’une entreprise de BTP (bâtiments et travaux publics) en échange de projets urbanistiques. Une affaire de plus pour le PP.
Quelques heures auparavant, c’était l’ex-président régional des Baléares, Jaime Matas, qui reconnaissait devant un juge avoir favorisé les affaires du beau-frère du roi Felipe VI, Iñaki Urdangarín, dans le seul but «d’être en bons termes avec la famille royale». Hier matin, un...