Après plusieurs jours de course-poursuite, mais aussi de critiques contre les dysfonctionnements de la sécurité intérieure et de la justice allemandes, la cavale d’Anis Amri, le Tunisien soupçonné d’être à l’origine de la tuerie de Berlin de lundi, s’est terminée près de Milan. En dépit du drame qui a frappé Berlin, un sentiment de délivrance était perceptible, hier, dans les réactions internationales. Ceci alors même que l’on apprenait que le terroriste avait fait allégeance à l’Etat islamique (EI).
L’issue de la traque s’est déroulée très rapidement. Il était 3h du matin, dans la nuit de jeudi à hier, lorsque deux policiers de patrouille dans les rues de Sesto San Giovanni (près de Milan) ont remarqué un homme «qui marchait de façon suspecte», selon l’un des deux agents. Les choses sont alors allées très vite.
Alors que les deux agents lui ont demandé ses papiers d’identité, le tueur a sorti une...