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La cyberguerre fait rage dans la péninsule coréenne

Pyongyang a été privé d'internet, tandis que Séoul a subi une attaque informatique sur une centrale nucléaire. Mais qui pirate qui?

24 déc. 2014, 00:01
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Sébastien Falletti

Pendant neuf heures et trente et une minutes, la Corée du Nord est bien redevenue le Royaume ermite. Lundi, le pays le plus isolé du monde a perdu son lien ténu avec la planète globalisée, après une coupure brutale de son accès au réseau internet. Soudain, les pages d'accueil des sites gouvernementaux et du "Rodong Sinmun", le quotidien officiel du parti, sont devenues blanches, un message d'erreur barrant celle de la KCNA, l'agence officielle du régime. Cet incident se serait de nouveau produit hier.

Ce dérangement est passé inaperçu aux yeux de la plupart des 23 millions de sujets de Kim Jong-un, qui sont privés d'accès à la Toile. Le web nord-coréen n'est en réalité qu'un intranet géant à l'échelle d'un pays totalitaire, où seules les élites peuvent regarder les informations en ligne venant du reste du monde. Mais cette coupure sonne comme un avertissement grandeur nature pour...

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