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L’Union enclenche la deuxième

Les Vingt-Sept acceptent d’engager des négociations sur l’avenir de leurs relations avec le Royaume-Uni. Mais ils placent des garde-fous.

16 déc. 2017, 01:08
European Commission President Jean-Claude Juncker, center, speaks with Swedish Prime Minister Stefan Lofven, third right, during a round table meeting at an EU summit in Brussels on Thursday, Dec. 14, 2017. European Union leaders are gathering in Brussels and are set to move Brexit talks into a new phase as pressure mounts on Prime Minister Theresa May over her plans to take Britain out of the 28-nation bloc. At left is Estonian Prime Minister Juri Ratas, speaking with Italian Prime Minister Paolo Gentiloni. (AP Photo/Geert Vanden Wijngaert) Belgium EU Summit

Les Vingt-Sept ont prudemment donné, hier, leur accord de principe au lancement, en 2018, de la deuxième phase des négociations sur le Brexit. Elles porteront avant tout sur l’établissement d’une période de transition, avant que le Royaume-Uni et ses futurs ex-partenaires puissent conclure un vaste accord de libre échange dont les contours demeurent flous.

Les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Sept ont estimé, hier, qu’en neuf mois, les négociateurs de Bruxelles et de Londres ont engrangé des «progrès suffisants» sur les conditions du divorce du Royaume-Uni d’avec l’UE, programmé le 29 mars 2019 à minuit, pour que puissent être engagés des pourparlers sur le nouveau «partenariat approfondi et spécial» qu’Albion souhaite nouer avec les Européens, si possible dès 2021. Des «arrangements transitoires» devront être appliqués entre ces deux échéances, afin d’éviter le chaos.

Aucune «frontière dure»

Malgré l’instabilité politique qui règne dans son pays, la première ministre britannique Theresa...

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