VIOLENCES
A force d’être agressées dans les pays en conflit, les ONG réduisent leur présence ou lèvent le camp.
Travailleur humanitaire: infirmière ou logisticien tout terrain qui travaille là où les choses vont mal. Et le jour où les humanitaires ne sont plus là, c’est que les choses vont très mal. Comme ce fut le cas, dimanche dernier, avec l’enlèvement d’une Suissesse au Darfour, à l’ouest du Soudan.
«2017 est une année cauchemardesque pour l’humanitaire avec les quatre préfamines dans les zones de conflits aigus: au Soudan du Sud, au Yémen, en Somalie et au Nigeria», observe Pauline Chetcuti, responsable de plaidoyer humanitaire à Action contre la faim (ACF). «Nous n’avons jamais vu cela en 60 ans d’engagement humanitaire. L’insécurité y a beaucoup augmenté, comme dans tous les pays en conflit.»
Action suspendue
Action contre la faim vient d’en faire l’expérience en Birmanie. L’ONG française a suspendu son intervention début...