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L'ambassade du Kosovo critique la presse suisse

L'ambassadeur du Kosovo en Suisse, Naim Malaj, lance de sérieux reproches contre la presse suisse dans la «Zentralschweiz am Sonntag». Selon lui, elle n'a pas ou pas suffisamment relayé le fait que Dick Marty n'a pas présenté de preuves sur le trafic d'organes présumé pendant la guerre au Kosovo.

27 déc. 2010, 15:36

Le conseiller aux Etats Dick Marty (PLR/TI) a récemment publié un rapport dans lequel il met en cause des anciens dirigeants de l'Armée de libération du Kosovo (UCK), dont le premier ministre kosovar Hashim Thaçi. Il les accuse d'avoir pris part entre 1998 et 2000 à un trafic d'organes de prisonniers serbes et albanais détenus dans le nord de l'Albanie.

Malgré ses accusations, l'ambassadeur du Kosovo en Suisse Naim Malaj ne voit pas de détérioration de la relation bilatérale entre Pristina et Berne. «Nous savons que le rapport de Monsieur Marty ne représente pas la position officielle du gouvernement suisse», dit-il. La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a clairement affirmé que les allégations du rapporteur spécial du Conseil de l'Europe doivent être éclaircis, affirme-t-il aussi.

Naim Malaj répète que Pristina n'a rien à cacher et estime que la justice internationale doit faire son travail. «Nous voulons en finir aussi rapidement que possible avec ces enquêtes indéfendables», insiste-t-il encore.

La communauté kosovare de Suisse est très touchée par le rapport de Dick Marty, selon lui. Les ressortissants de son pays «sont notamment très déçus par le traitement fait par la presse» dans cette affaire, ajoute-t-il. Les journaux suisses n'ont pas «ou peu» indiqué que les reproches avaient été rendus publics «tout simplement sans preuves, contrairement à la presse internationale», affirme encore Naim Malaj. /ats

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