La riposte du «commandant suprême» aux sanctions des Nations unies n’a pas tardé. Kim Jong-un, le leader nord-coréen, a une nouvelle fois défié la communauté internationale en tirant, hier, un deuxième missile balistique en moins de trois semaines au-dessus du Japon. L’engin, d’une portée intermédiaire, a survolé l’île septentrionale d’Hokkaido peu après 7h du matin heure locale, avant de retomber à l’est des côtes nippones. Il aurait parcouru 3700 kilomètres et atteint une altitude maximale de 770 km, d’après Séoul. Jamais un missile nord-coréen n’était allé aussi loin, selon les experts.
Le jeune dictateur «a voulu montrer qu’il ne se laissait pas impressionner par les nouvelles sanctions», souligne Go Myong-hyun, chercheur au Asan Institute for Policy Studies, à Séoul. Cette nouvelle provocation intervient quelques jours après l’adoption, lundi, par l’ONU, d’un huitième volet de mesures, en réponse à un sixième essai nucléaire nord-coréen, de loin le plus puissant à ce...