PAris
Benjamin Masse
Soupir de soulagement au siège d’EDF, à Paris. Le groupe énergétique a obtenu la confirmation, la semaine dernière, que le projet Hinkley Point, sur lequel repose une partie de son avenir, allait bien être mené à son terme. Le gouvernement britannique, après avoir tergiversé, a finalement donné son aval à la construction de deux réacteurs de troisième génération EPR – fleuron de l’industrie nucléaire hexagonale – dans le sud-ouest de l’Angleterre.
Un projet pharaonique qui coûtera 21 milliards d’euros (23 milliards de francs), dont les deux tiers seront financés par le maître d’œuvre du projet, EDF, et le tiers restant par son partenaire chinois, CGN. Le site ne commencera à rapporter de l’argent au groupe français (réd: 1,5 milliard d’euros par an, selon ses prévisions), que lorsqu’il sera opérationnel, en 2025 si tout va bien. Hinkley Point constitue un bol d’air bienvenu pour le nucléaire français, qui...