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Grande-Bretagne: Theresa May souhaite un Brexit complet de l'Union européenne

Mardi, dans un discours très attendu, la première ministre britannique a abordé sa stratégie de sortie de l'Union Européenne. À son sens, le Brexit doit passer par une sortie du marché unique, pour une rupture complète avec l'UE

17 janv. 2017, 14:30
/ Màj. le 17 janv. 2017 à 17:34
Theresa May a la lourde tâche d'appliquer le Brexit.

Le Brexit signifie la sortie du marché unique, a annoncé mardi la Première ministre britannique. Theresa May a défendu une rupture "claire et nette" avec l'Union européenne (UE) pour retrouver le contrôle de l'immigration.

Le discours de Mme May, très attendu après des mois à manier le flou, a été salué par les eurosceptiques. Il a immédiatement fait remonter la livre Sterling, qui avait plongé par anticipation la veille.

 

"Le Royaume-Uni ne peut pas continuer à faire partie du marché unique", a affirmé Mme May en dévoilant ses priorités pour les négociations à venir.

Alors qu'elle a prévu de déclencher la procédure de divorce d'ici la fin mars, prélude à deux ans de discussions, elle a également annoncé qu'elle soumettrait l'accord final au vote du Parlement britannique comme le réclamaient nombre de députés.

 

 

Départ ordonné

Un "départ ordonné" est un "prérequis" pour la future relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, a estimé à l'issue du discours le négociateur de la Commission européenne, le Français Michel Barnier. Quant au président du Conseil européen, Donald Tusk, il a qualifié de "plus réaliste" que précédemment ce discours sur le Brexit, même s'il s'intègre dans un "triste processus".

Pour Mme May, un maintien dans le marché unique de 500 millions de consommateurs est incompatible avec la priorité numéro un de Londres: la maîtrise de l'immigration. "Le Royaume-Uni est un pays ouvert et tolérant, mais le message du peuple a été très clair: le Brexit doit permettre de contrôler le nombre d'Européens qui viennent au Royaume-Uni", a-t-elle souligné sans entrer dans les détails.

Lors du référendum du 23 juin 2016, 52% des Britanniques avaient voté pour une sortie de l'UE et beaucoup ont cité l'immigration comme principale motivation.

"Nous voulons un nouveau partenariat équitable (...) pas un statut de membre partiel ou associé de l'UE, qui nous laisserait à moitié dedans ou à moitié dehors", a insisté Mme May, plaidant également pour un "nouvel accord" sur l'union douanière.

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