François Hollande a appelé lundi les services de l'Etat français à "l'extrême vigilance", après deux attaques ce week-end contre des piétons et des policiers par des hommes criant "Allah Akbar". Il ne faut "pas céder à la panique", a affirmé le président français, alors que l'une des deux agressions au moins est l'oeuvre d'un déséquilibré.
Un automobiliste a délibérément blessé dimanche 13 piétons à Dijon (centre) au cri d'"Allah Akbar", au lendemain d'une attaque dans le centre-ouest contre des policiers, également par un homme criant "Dieu est le plus grand" en arabe.
Le conducteur de la voiture a une "pathologie psychiatrique ancienne et lourde" et "il ne s'agit absolument pas d'un acte terroriste", a affirmé la procureure de Dijon.
L'homme, un Français, avait fait 157 passages en hôpital psychiatrique, a précisé Marie-Christine Tarareau. Il dit avoir agi "volontairement" et "seul", en pensant à la souffrance des enfants de Palestine et de Tchétchénie, a-t-elle encore indiqué.
Cet homme de 40 ans est connu des services de police pour des faits de droit commun anciens, avait précisé auparavant le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve lors d'un déplacement à Dijon.