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France: le ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot quitte le gouvernement

"Je prends la décision de quitter le gouvernement", a annoncé le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot sur France inter.

28 août 2018, 08:38
Nicolas Hulot jette l'éponge.

Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé mardi son départ du gouvernement dont il était un des membres les plus populaires. En cette rentrée politique, c'est un premier coup dur pour le président Emmanuel Macron.

"Je prends la décision de quitter le gouvernement", a déclaré sur la radio France Inter, après avoir confié qu'il se sentait "tout seul à la manoeuvre" sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement. Il dit aussi quitter le gouvernement pour ne plus avoir à se résigner à une politique des "petits pas" insuffisante à ses yeux face aux enjeux environnementaux.

"Je ne veux plus me mentir, je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie qu'on est à la hauteur sur ces enjeux-là", a ajouté l'ancien animateur TV quoi avait été une des principales "prises de guerre" du président Emmanuel Macron après son élection en 2017.

 

 

M. Hulot a précisé qu'il n'avait pas averti à l'avance de sa décision le président Emmanuel Macron et le premier ministre, Edouard Philippe. "J'espère que cette décision qui est lourde, qui me bouleverse, qui mûrit depuis de longs mois ne profitera pas à des joutes ou à des récupérations politiciennes", a-t-il encore dit.

 

 

"C'est sa manière de faire"

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a aussitôt regretté mardi la démission du ministre. "Je regrette son départ", a-t-il déclaré à BFM TV. "Je regrette surtout qu'on ne puisse pas mettre en valeur tout ce qu'il a accompli pendant (...) les 14 mois qui se sont écoulés depuis son entrée au gouvernement".

 

 

M. Griveaux a également regretté que Nicolas Hulot n'ait averti à l'avance de sa décision ni le président Emmanuel Macron ni le premier ministre, Edouard Philippe. "C'est sa manière de faire. Je pense que la plus élémentaire des courtoisies aurait été effectivement de prévenir le président de la République et le premier ministre", a-t-il dit.

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